Tout savoir sur les chaleurs de ma chienne

Vers quel âge les chaleurs apparaissent-elles chez la chienne ? 

Cela dépend de la race de la chienne car l’arrivée des chaleurs correspond à la fin de la croissance (atteinte de la taille adulte) et l’apparition de la puberté. 

Ainsi les chiennes des races de petite taille ont souvent leurs premières chaleurs plut tôt, vers l’âge de 5 à 8 mois, alors que les chiennes de races de grande taille, qui atteignent leur taille adulte plus tardivement, ont souvent leurs premières chaleurs vers l’âge de 11 à 12 mois. La puberté peut être encore plus tardive chez les races géantes et n’apparaître que vers l’âge de 18 mois sans que cela soit anormal. 

Combien de temps durent les chaleurs chez la chienne ? 

En moyenne, les chaleurs d’une chienne durent 3 semaines (de 2 à 4 semaines en fonction des animaux) et apparaissent deux fois par an (elles sont donc espacées d’environ 6  mois). Mais là encore cela varie fortement entre les races et les individus. 

Par exemple, il n’est pas rare que les femelles berger allemand ou rottweiler aient des chaleurs tous les 4 ou 5 mois, alors que les femelles Basenji ou chien nu du Mexique ne les ont, bien souvent, que tous les 12 mois. Il est donc très important de noter sur le calendrier (ou le passeport de votre chienne) la date des premières et des deuxièmes chaleurs, ce qui vous donnera un aperçu de l’intervalle « normal » entre deux « cycles » pour votre chienne. 

Vous noterez ensuite régulièrement sur le calendrier la date présumée des chaleurs ce qui vous permettra de vous rendre compte s’il y a un problème ou non (retard, absence, rapprochement). Si vous constatez une anomalie, n’hésitez pas à consulter votre vétérinaire pour vérifier l’absence d’une pathologie. 

Existe-t-il des périodes de l’année pour les chaleurs des chiennes ? 

Non, les chiennes peuvent avoir leurs chaleurs à n’importe quel moment de l’année. Ce moment est déterminé par l’âge d’apparition des premières chaleurs et l’intervalle entre les chaleurs. En revanche il peut arriver, si plusieurs chiennes vivent ensemble, qu’elles « synchronisent » leurs chaleurs (surtout dans les collectivités comme les élevages ou les chenils). 

Ma chienne met du sang partout pendant ses chaleurs, que puis-je faire ? 

Il n’y a pas grand-chose à faire mis à part l’utilisation de culottes spécialement conçues pour protéger votre intérieur ou des couches. Le problème n’est pas vraiment qu’elle perde beaucoup de sang, même si celui-ci est parfois difficile à nettoyer, mais plutôt qu’elle va attirer des mâles. 

Si vous avez un jardin, elle ne doit pas rester dehors sans surveillance pendant cette période car on ne peut pas exclure le risque que des mâles réussissent à s’introduire dans votre jardin pour la saillir ! Si vous ne désirez pas que votre chienne ait des portées, il peut être intéressant d’envisager de la stériliser et ne pas hésiter à en parler à votre vétérinaire. 

Ma chienne risque-t-elle d’avoir une portée à chaque chaleur ? 

Théoriquement oui, car les chaleurs correspondent à l’ovulation. Toutefois elle ne peut être fécondée que quelques heures après l’ovulation et pendant une période limitée de 2 à 3 jours. Les chaleurs de la femelle sont composées de deux parties. Les femelles n’acceptent de se faire saillir que pendant la seconde partie des chaleurs. Il faut donc redoubler de vigilance pendant cette période! 

Pour cela il faut promener sa chienne en laisse et surtout ne pas laisser les mâles s’approcher car les phéromones attirent les mâles de très loin et les amènent à fuguer pour retrouver la femelle. 

Quelle contraception pour ma chienne ? 

Il n’est pas conseillé de prévenir les chaleurs chimiquement (par des injections ou des « pilules ») sur le long terme, ni de les interrompre une fois qu’elles ont commencé. La stérilisation reste l’option la plus adaptée si l’on ne souhaite pas faire reproduire sa chienne. 

En effet, la stérilisation permet d’éliminer tous les aspects gênants des chaleurs (pertes sanguines, attirance des mâles…) tout en limitant les risques de développement de maladies ultérieures comme les tumeurs mammaires, les infections utérines ou l’apparition de comportements indésirables comme les grossesses nerveuses.