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Sauver des chatons errants de la rue : l’histoire d’Aline, propriétaire de chat

chatons errants
Adoption

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Il n’est pas rare de trouver des chatons errants issus de portées souvent non désirées. Que faire lorsque vous en rencontrez ? Aline nous raconte son sauvetage de deux chatons !

Bonjour Aline, peux-tu nous présenter ton chat Fripouille ?

Fripouille est un chat de type européen roux et blanc. Il a 6 ans ! Il est assez indépendant : il sort et rentre à sa guise grâce à notre chatière connectée. Lorsque je suis en télétravail, il me cherche en miaulant jusqu’à ce que je lui réponde. Il vient ensuite se reposer à l’endroit où je suis, donc il est d’un coup beaucoup moins « indépendant ».

Qu’est-ce qui t’a attirée chez Fripouille et comment est-il entré dans ta vie ?

J’avais une collègue qui avait un chat et nous en discutions régulièrement. Au fil du temps, cela m’a donné l’envie d’avoir un chat mais je ne voulais pas un chat roux comme ma collègue. Je n’aimais pas particulièrement cette couleur de pelage.

J’ai regardé les sites de petites annonces et je suis rentrée en contact avec une jeune étudiante qui avait trouvé un chaton de quelques mois. Elle était dans l’incapacité de le garder. Il s’avère que ce chaton était roux et blanc (donc pas ce que je souhaitais au départ rappelons-le) mais je l’ai trouvé quand même trop adorable. J’ai demandé à ma famille ce qu’ils en pensaient et ils étaient d’accord avec le fait de l’adopter ! Nous sommes allés le récupérer avec mes enfants : chacun de mes enfants portait les accessoires donnés par la jeune étudiante et moi bien entendu j’ai dû porter la litière dont personne ne voulait. L’aventure avec Fripouille a démarré ainsi !

Ton chat a-t-il un trait de caractère particulier que tu aimerais partager avec nous ou bien une anecdote ?

Fripouille était plutôt curieux plus jeune mais désormais il est assez cool. J’ai effectivement une anecdote : Monsieur a ses petites habitudes et notamment un fauteuil avec un petit plaid qu’il s’est approprié. Dès lors qu’un invité ou un membre de notre famille s’assoit dessus, il se positionne près du fauteuil et lance un regard insistant à « cet intrus » que l’on pourrait facilement interpréter comme « c’est ma place, que fais-tu là ? ». Il faut donc que l’on quitte le fauteuil et M. Fripouille s’installe.

Une autre anecdote : Fripouille a déféqué sur mon oreiller lorsque nous sommes partis pour la première fois en week-end. Il s’avère que notre chatière interne à la maison était restée bloquée et il n’a pu ni manger, ni aller faire ses besoins ! Cela nous a servi de leçon.

L’été dernier, tu as eu une autre aventure « féline » : tu as trouvé des chatons errants ! Qu’as-tu décidé de faire face à cette situation ?

C’était un dimanche, en Vendée, chez mes parents en pleine campagne. Le matin, nous avons pour habitude avec mon conjoint de faire notre footing ensemble et, sur le chemin, j’ai aperçu deux petites têtes sortant du fossé. C’était deux chatons noirs qui étaient seuls et, en premier lieu, j’ai pensé que la maman n’était pas loin.

Mon itinéraire de footing me faisait repasser, au retour, par ce même lieu donc j’avais l’occasion de vérifier si la maman était revenue ou pas. Au retour, je ne les ai pas vu au même endroit mais un peu plus loin et toujours seuls. J’ai donc décidé d’aller les voir de plus près et je me suis aperçue que l’un des deux était assez maigre et semblait mal en point. Ils semblaient infestés de puces, je voyais que ça grouillait sur eux. Je n’avais malheureusement pas de quoi les transporter sur l’instant puisque je me trouvais à 2 km du domicile de mes parents. J’avais beaucoup de peine de les abandonner.

J’en ai donc discuté avec mon papa en rentrant : il n’y avait pas de vétérinaire ouvert à proximité ce jour-là. J’ai pris la décision de m’en occuper moi-même et d’aller les chercher avec une caisse de transport adaptée et les ramener chez mes parents.  Les chatons n’avaient pas bougé à notre arrivée ! Nous les avons pris avec nous et ramenés chez mes parents. Je leur ai donné ce que nous avions sous la main dans les placards : ils ont dévoré, ils avaient très faim. Je les ai mis à l’ombre dans un endroit sécurisé sur la terrasse. On a essayé avec mon frère de les laver tant bien que mal avec de l’eau.

Après avoir recueilli les chatons, quelles ont été « les étapes » jusqu’à leur mise en adoption ?

Nous sommes rentrés à notre domicile qui se trouve à quelques heures de chez mes parents. A la maison, j’avais de quoi les laver avec des produits adaptés, une baignoire et des peignes fins. C’était donc plus facile d’enlever un maximum de parasites avant de les amener chez un vétérinaire qui ouvrait le lendemain. C’était une invasion, les parasites sautaient partout et ça ne cessait de tomber de leur pelage au fur-et-à-mesure que je les peignais. Le bain a duré plus d’une heure ! Devant l’ampleur de l’infestation , j’ai décidé de leur réserver un espace fermé dans la maison pour éviter que Fripouille rentre en contact avec eux. Il les a d’ailleurs aperçu et a tout de suite feulé : c’est son territoire !

Je leur ai installé une caisse avec du papier journal pour la nuit afin qu’ils puissent faire leurs besoins et je leur avais fait un petit abri douillet. Je les ai de nouveau nourris avant la nuit. Le lendemain matin, ils voulaient sortir de la chambre et explorer la maison lorsque j’ai ouvert la porte. Je les ai tout de suite rattrapés pour les mettre dans la caisse de transport et les amener chez mon vétérinaire à l’ouverture.

Quand je suis arrivée chez le vétérinaire, l’assistante vétérinaire m’a dit « encore deux petits chats noirs ? Nous en avons déjà trois ici qui sont arrivés ! Nous allons contacter des associations félines pour qu’ils puissent prendre le relai et les mettre à l’adoption ». Ils n’ont malheureusement pas assez de place en clinique vétérinaire pour les garder en attendant une adoption c’est pourquoi ils font un relai avec les associations félines de la ville. J’espère aujourd’hui que ces deux petites boules de poils ont un foyer !

As-tu un message à partager en écho à ton histoire de sauvetage de chatons errants ?

On ne peut rester indifférents devant un animal en difficulté. Il faut leur donner la chance d’accéder à un foyer et j’encourage quiconque se retrouvant dans une situation similaire à recueillir ces boules de poils puis à prendre contact avec la mairie, qui est responsable des animaux errants et qui saura vous aiguiller sur le vétérinaire ou les associations avec lesquelles ils ont un contrat. Un petit peu de temps pour offrir une vie dans un foyer à un animal !

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