La leucose est une maladie grave due à une infection par un virus, le virus leucémogène félin (FeLV). Elle est parfois confondue avec le “sida du chat” ou FIV. Bien qu’il y ait des similitudes entre ces deux maladies, ce sont deux maladies différentes, qui ne sont pas transmissibles aux humains.
Comment un chat peut-il contracter la leucose ?
La contamination se fait lors de contact direct entre un chat sain et un chat infecté :
- morsure
- griffure
- saillie
- contact avec le sang ou la salive.
Une chatte gestante peut aussi transmettre l’affection à ses fœtus au cours de leur développement.
Quels sont les symptômes de la leucose ?
Les chats contaminés par le virus présentent en général un ou plusieurs symptômes, discrets et passagers, dans un premier temps : fièvre, ganglions de taille augmentée, etc.
Ensuite, la maladie peut passer inaperçue pendant de longues années car elle évolue très lentement, et, le plus souvent, sans symptômes très nets. Mais même dans ce cas, le chat contaminé par le virus FeLV reste porteur jusqu’à la fin de sa vie. Il est contagieux pour ses congénères. Il est très rare qu’un chat arrive à “éliminer” le virus.
Enfin, la maladie évolue et devient mortelle. Le virus FeLV entraîne une immunodéficience : le système de défense de l’organisme devient inefficace et ne peut plus lutter contre les agents pathogènes. Le chat peut alors attraper de nombreuses autres maladies, comme la péritonite infectieuse féline, des abcès, des stomatites et gingivites chroniques, etc. Une anémie et une leucopénie (diminution du nombre de globules rouges et blancs) sont parfois observées, elles affaiblissent encore plus le chat. La leucose peut aussi déclencher une insuffisance rénale chronique, et favoriser le développement de tumeurs cancéreuses.
Cette maladie touche entre 2 et 10 % de la population féline.
Quels sont les traitements contre la leucose ?
Il n’existe pas de traitement spécifique contre la leucose. Lorsqu’un chat est malade et tarde à guérir, le vétérinaire peut faire un test sanguin afin de savoir s’il est « séropositif » (contaminé). Si tel est le cas, le pronostic de guérison est sombre. Certains traitements peuvent favoriser une rémission ou améliorer le confort de l’animal, mais ils ne le guérissent pas.
La prévention par la vaccination constitue donc un moyen de lutte utile contre cette maladie. Avant de l’injecter, le vétérinaire vous proposera peut-être de faire un test de dépistage (prise de sang), car il est impossible de savoir si le chaton est déjà porteur ou non lorsque vous l’accueillez à la maison.
Pour être correctement protégé, votre chat doit subir plusieurs injections de primo-vaccination et un rappel tous les 1, 2 ou 3 ans en fonction de son exposition aux autres chats. Il est ainsi à l’abri d’une contamination et il protège aussi ses congénères.
Le vétérinaire joue un rôle indispensable pour assurer une bonne santé de votre chien ou chat. Trouvez un professionnel près de chez vous !
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